À l’occasion de la Journée nationale de l’audition, ce jeudi 13 mars, une étude de l'Association Nationale de l'Audition (ANA) alerte sur les risques auditifs liés au gaming.
Selon cette étude, réalisée en partenariat avec l'Ifop, un joueur sur deux déclare avoir déjà rencontré des difficultés de compréhension de la parole après une session de jeu. Pour 36 % des joueurs, il s'agissait d'hypersensibilité au bruit et pour 35 %, des phénomènes de sifflements ou de bourdonnements dans les oreilles.
Des risques auditifs qui concernent une part importante de la population, sachant que 38 millions de Français se disent adeptes des jeux video. C'est le cas de Philippe, 35 ans. Il joue souvent en ligne avec un casque et reconnait ne pas faire très attention au volume : « J'essaie d'entendre le maximum de choses possibles, donc je mets mon casque assez fort, surtout sur des jeux comme Call of Duty où l’écoute des pas des ennemis est cruciale », explique-t-il. De son côté, Ilyes, 16 ans, se souvient avoir déjà ressenti des troubles auditifs après une session de jeu video.
Sébastien Leroy, porte parole de l’Association Nationale de l'Auditon, souligne que le seuil limite pour une oreille est de 80 décibels. Au delà, cela peut entrainer des dommages irréversibles aux cellules auditives, et augmenter le risque d’acouphènes ou d’hypersensibilité au bruit.
Pour sensibiliser les joueurs, l'ANA organise un tournoi de gaming ce mardi 11 mars à 20h sur Twitch, en partenariat avec la streameuse “Charlotte Gaming”.
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