Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2030 se veulent exemplaires sur le plan environnemental et économique. Dès le départ, l’accent a été mis sur la réutilisation des infrastructures existantes afin de limiter les coûts et l’impact écologique. "Il faut déjà utiliser les structures existantes. Si on veut être prêt pour ces Jeux olympiques, il y a aussi un aspect économique en réutilisant les infrastructures déjà présentes", explique François de Canson, maire de La Londe-les-Maures et président du Comité Régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur, au micro de l'agence de presse SmartRadio.

C'est certainement les Jeux qui coûteront le moins cher de ces dernières années

Cette approche permettrait de proposer des Jeux maîtrisés financièrement. "C'est certainement les Jeux qui coûteront le moins cher de ces dernières années puisqu'on parle des Jeux autour de deux milliards", précise de Canson, insistant sur la nécessité d’optimiser les ressources disponibles. "Il faut utiliser l'argent qui est disponible. Il ne faut pas aller au-delà."

Si la priorité est donnée à l’existant, quelques constructions restent nécessaires, notamment pour assurer le bon déroulement de l’événement. "On est en train de construire une patinoire sur Nice, des sites olympiques pour accueillir et la presse et les villages olympiques", indique-t-il.

Une organisation portée par Edgar Grospiron

Pour mener à bien cette candidature, Edgar Grospiron a été officiellement nommé président du Comité d’Organisation des Jeux (COJOP) 2030, ce mardi. Son expérience et sa connaissance du monde olympique sont perçues comme des atouts majeurs. "Il faut se mettre au travail dès aujourd’hui", rappelle François de Canson, soulignant l’importance d’une organisation efficace pour garantir le succès de cette édition placée sous le signe de la durabilité.