Photo d'illustration Facebook Daniil Medvedev
Jannik Sinner, numéro 1 mondial de tennis, a été suspendu trois mois après un accord trouvé avec l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Cette décision, annoncée hier, met un terme à une affaire qui avait secoué le circuit.
Un contrôle positif suivi d’un revirement
L’Italien avait été testé positif au clostébol l’an dernier, une substance interdite, avant d’être blanchi quelques mois plus tard. L’AMA, initialement favorable à une suspension d’un à deux ans, a finalement réduit la sanction après discussions. Sinner sera suspendu jusqu’au 4 mai prochain, ce qui lui fera manquer plusieurs tournois importants, notamment le Masters 1000 de Monte-Carlo. Cependant, il pourra disputer Roland-Garros, aucun tournoi du Grand Chelem n’étant impacté par sa suspension.
Des réactions contrastées sur le circuit
Cette décision suscite de nombreuses réactions, notamment chez ses confrères. Interrogé lors du tournoi de Marseille, le Russe Daniil Medvedev a exprimé l’espoir que cette affaire ouvre la voie à un dialogue plus équilibré entre les joueurs et l’AMA.
"J’espère que, dans le futur, les joueurs pourront discuter plus ouvertement avec l’AMA. Si une sanction est annoncée, on doit pouvoir se défendre équitablement. Peut-être que cette affaire créera un précédent et permettra à tout le monde de mieux se défendre," a déclaré Medvedev.
Cette suspension relance également le débat sur la gestion des cas de dopage dans le tennis et les critères d’évaluation des sanctions. En attendant, Jannik Sinner devra patienter avant de retrouver les courts et poursuivre sa saison.