Les faits de violence dans le monde du sport sont de plus en plus fréquents, aussi bien sur le terrain qu'en dehors. Dernièrement, des arbitres ont été pris à partie dans les stades, tandis que des affrontements entre supporters se multiplient.
Cette violence n’épargne pas le sport amateur, comme en témoignent plusieurs signalements reçus par le Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) des Alpes-Maritimes ces dernières temps.
Pas plus tard que la semaine dernière, des vidéos circulant sur le web mettaient au jour des cas maltraitance de la part d'un entraineur du club Ultra Cimiez de Nice envers de jeunes sportifs. Une enquete pour violence sur mineurs a été ouverte dans cette affaire.
Dans un communiqué, le CDOS a condamné des "actes inacceptables". Il indique acter "de la mise à pied conservatoire immédiate du professeur de sport et de la saisine de la justice qui traitera les plaintes".
Des faits qui s'ajoutent à d'autres actes de violence ou de discrimination signalés dans différents clubs du département, "comme des parents qui mettent la pression sur des arbitres pendant des rencontres", précise Philippe Manassero, président du CDOS 06.
Pour lui, il est essentiel de réagir : "le sport possède un véritable potentiel pour montrer l'exemple et enseigner des comportements positifs, loin de l'esprit de guerre qui semble de plus en plus présent dans les compétitions."
Le CDOS entend redoubler de vigilance en la matière, à travers notamment la création d'une nouvelle commission de "Lutte contre la violence, les discriminations et les dérives dans le sport".
Pour tout signalement de maltraitance, il existe aussi la cellule Signal sport, gérée par le ministère des Sports.
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