Depuis 2024, les élèves de seconde doivent réaliser un stage obligatoire. Deux semaines à passer en entreprise ou dans une structure d’accueil entre le 16 et le 27 juin.
Pour accompagner cette immersion dans le monde du travail, l’Éducation nationale a mis en place une plateforme dédiée : « 1 élève, 1 stage », qui permet aux employeurs de publier leurs offres et aux jeunes de postuler plus facilement. Une initiative bienvenue, tant la recherche de stage peut s’avérer difficile, comme en témoignent plusieurs élèves au micro de Mylinh Deybach.
« Il n’y en a pas beaucoup qui prennent... », déplore une élève interrogée. Avec tous les élèves de seconde mobilisés au même moment, la concurrence est rude, d’autant plus sans réseau ou contacts personnels. « Si t’as pas de contact, c’est assez dur », résume-t-elle, mettant en lumière le manque de réactivité de certaines entreprises et l’incertitude qui pèse sur les jeunes en attente d'une réponse.
Du côté des employeurs, les réticences existent aussi. Un avocat explique danpourquoi il hésite à accueillir des stagiaires :
« Comme je suis avocat, j’ai un métier très technique et très exigeant. Simplement prendre un stagiaire pour qu’il me fasse des copies, des cafés et de la prise de notes, je trouve que c’est totalement inutile pour eux.
À noter : les élèves engagés dans le Service national universel (SNU) pourront bénéficier d’une équivalence pour valider cette période obligatoire.
Pour plus d’informations sur le calendrier, les démarches ou les opportunités près de chez vous, rendez-vous sur le site du ministère de l’Éducation nationale.