Comme chaque 27 mai depuis 2014, c'est la journée nationale de la Résistance. La ministre des Anciens Combattants préside ce mardi la cérémonie nationale à la nécropole de Signes, dans le Var. Des cérémonies ont aussi lieu à Nice, Grasse ou encore au Camp des Milles. Cela, 82 ans jour pour jour après la première réunion du Conseil national de la Résistance, le 27 mai 1943. Un moment fondateur que les élèves du lycée Masséna, à Nice, connaissent plus ou moins bien…
« La Résistance ? C’est ceux qui ont combattu à la guerre… », tente un lycéen.
« Non, c’est ceux qui ont combattu l’oppression… Ce sont des patriotes », corrige un autre.
Un troisième ajoute : « C’est faire quelque chose qui n’est pas forcément bien vu, mais qu’on fait selon ses valeurs. Mon arrière-grand-père était résistant. S’ils n’avaient pas été là, je pense que la France ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. »
Le 27 mai : symbole de l’union et du renouveau
La date du 27 mai marque la première réunion du Conseil national de la Résistance, à Paris, sous la présidence de Jean Moulin. Délégué du général de Gaulle, il parvient ce jour-là à fédérer les huit grands mouvements de la Résistance intérieure, les syndicats, et les principaux partis politiques de la Troisième République. Une union inédite face à l’occupant nazi et au régime de Vichy.