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Le ministre de l'Éducation a fait de la santé mentale des élèves une priorité. Dès l’année prochaine, les médecins scolaires bénéficieront d’une revalorisation de leur salaire et la visite médicale à 6 ans deviendra systématique.
Chaque établissement secondaire disposera également de deux adultes formés à repérer les premiers signes de détresse psychologique chez les élèves.
Dans les Alpes-Maritimes, Charles Antoine, infirmier scolaire, témoigne de l’importance de l’écoute immédiate pour les élèves en difficulté : "Il y a des grosses problématiques avec des élèves qui ont besoin de parler de leur mal-être."
Il précise aussi : "On peut orienter les élèves vers un psychologue, mais quand ils ont besoin de parler à un moment précis d'un problème, on ne peut pas leur dire, 'Tu vas voir un psychologue et t’auras un rendez-vous dans trois mois', alors qu’ils ont besoin de parler tout de suite." Charles Antoine rappelle également : "On est les seules personnes de l’établissement à être là aux heures d’ouverture de l’établissement et à être soumis au secret médical et secret professionnel."
Le gouvernement réagit après des événements dramatiques, comme celui de Nantes, où une élève a été tuée lors d’une attaque au couteau. 40% des postes de médecins scolaires seraient vacants d'après le ministère de l'Éducation.