Six artistes internationaux investissent les murs de l’hôpital d’Antibes à partir de ce week-end. Le festival Coul’Heures d’Automne revient pour une sixième édition placée sous le signe de la santé mentale et de la création partagée.
Chaque automne, les façades d’Antibes Juan-les-Pins deviennent la toile des plus grands muralistes du moment. Cette année, six artistes venus des Pays-Bas, d’Afrique du Sud, d’Espagne, des États-Unis, du Chili et de France vont peindre six fresques monumentales sur les murs extérieurs de l’hôpital. Un site choisi pour mêler art et santé publique, comme l’explique Sébastien Hamard, directeur du festival :
« On a invité des artistes du monde entier à interpréter la santé publique par la peinture. Les œuvres sont visibles de tous, dans l’espace urbain, et viennent questionner notre rapport au soin et à l’humain. »
Le festival se veut accessible à tous, mais aussi participatif :
« L’enjeu, c’est d’accompagner les habitants, explique-t-il. Ce qu’ils aiment, c’est le processus : voir les artistes travailler, voir leur environnement se transformer. Une œuvre peut faire débat, et tant mieux : ça crée du lien. »
Autre moment fort, la désormais célèbre « œuvre roulante », un Bus-Tram de 18 mètres entièrement recouvert par un artiste. Cette année, c’est Free, un créateur niçois, qui signe ce covering, déjà visible sur la ligne A entre Antibes, Juan-les-Pins et Sophia Antipolis.
« C’est notre quatrième bus. Les précédents circulent encore : ce sont des galeries mobiles dans la ville », sourit Sébastien Hamard.
En parallèle, la scène locale sera mise en valeur à la sChOOL, centre d’art urbain et musical, avec une programmation d’artistes azuréens. Le festival s’ouvrira ce samedi 18 octobre par une soirée DJ live.
L’an dernier, Coul’Heures d’Automne avait rassemblé plus de 75 000 habitants touchés par ses créations et 14 fresques réalisées sur le territoire antibois. Une réussite qui confirme le rôle du festival comme véritable laboratoire d’art urbain à ciel ouvert sur la Côte d’Azur.

