Courir, oui… mais jamais seule
Courir, oui… mais jamais seule
M Marie Sarfati
, 15 avril 2025
00:00
00:24

À Nice, des joggeuses témoignent de leurs précautions pour se sentir en sécurité

Depuis la disparition d’Agathe Hilairet, joggeuse portée disparue dans la Vienne jeudi dernier, la question de la sécurité des femmes dans l’espace public ressurgit. À Nice, plusieurs sportives interrogées disent avoir modifié leurs habitudes pour continuer à courir sans se mettre en danger.

Éviter les rues vides, courir en journée, s’équiper de lumières, ou changer d’horaire : « Je cours vers 10-11h, quand il fait jour », confie l’une d’elles. D’autres ne sortent jamais sans compagnie. « Je ne peux pas courir seule la nuit, j’ai besoin que mon copain ou mon chien soit avec moi », dit une autre joggeuse. La peur d’être suivie revient dans plusieurs témoignages.

Si certaines se sentent encore en sécurité dans les lieux fréquentés, toutes disent avoir conscience du risque, simplement pour avoir mis des baskets et pris la décision de sortir seules.