Photo d'illustration - Jacques Thérence
Les agents publics dénoncent une année noire et appellent à une revalorisation urgente de leurs conditions de travail.
Place Garibaldi, ce jeudi soir à 17h30, les fonctionnaires niçois battent le pavé. À l’appel de la CGT, FSU, Solidaires et Unsa, une journée d’action est organisée contre la « casse du service public ». Pas de grève, mais un rassemblement pour faire entendre une colère sourde.
Des mesures vécues comme une double peine
Parmi les revendications phares : l’abandon de l’âge de départ à la retraite fixé à 64 ans, et le retrait d’une mesure récente jugée injuste — la baisse de 10 % de la rémunération lors des trois premiers mois d’un congé maladie. Une disposition vécue comme une stigmatisation, dénonce Véronique de Aguiar, de l’Unsa Éducation : « Le fonctionnaire bashing est devenu un sport national. Tout cela aura des conséquences négatives, notamment sur la santé des agents. »
Un malaise généralisé dans les services publics
Gel du point d’indice, suppression de la GIPA, baisses de budgets : les syndicats dénoncent une perte continue d’attractivité des métiers publics. Ce jeudi, tous les statuts sont concernés : État, collectivités, hôpitaux… Un signal d’alarme est lancé, localement comme à Paris, où un rassemblement est prévu devant Bercy.