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Les députés ont validé la création d’un congé de naissance, qui s’ajoute aux congés maternité et paternité. Le dispositif, plus flexible et mieux partagé, pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2026.
Un congé supplémentaire d’un à deux mois
L’Assemblée nationale a adopté hier ce nouveau congé de naissance, destiné à compléter les dispositifs déjà existants. Chaque parent pourra bénéficier d’un à deux mois de congé, à prendre en même temps ou séparément. Le dispositif est fractionnable, avec une obligation : au moins un mois doit être pris individuellement, afin de favoriser un partage plus équilibré des tâches et laisser à la mère du temps pour récupérer.
Une entrée en vigueur avancée ?
Initialement prévu pour juillet 2027, le calendrier pourrait changer. Un amendement adopté par les députés avance l’application au 1er janvier 2026, ce qui bouleverserait déjà les plans de nombreux futurs parents. Le gouvernement s’y est dit ouvert, tout en rappelant qu’une organisation financière et administrative restait nécessaire.
Une indemnisation à 70 %, puis 60 %
Le congé sera rémunéré. Le gouvernement prévoit une indemnité équivalente à 70 % du salaire net pour le premier mois, puis 60 % pour le second. Les montants définitifs seront fixés par décret dans les prochains mois.
Ce nouveau droit doit désormais poursuivre son parcours législatif avant d’être définitivement acté.


