Le cinéma indépendant a une nouvelle fois brillé sous les projecteurs d’Hollywood. Cette nuit, aux États-Unis, Anora a dominé la cérémonie des Oscars en raflant cinq prestigieux trophées, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice. Une consécration impressionnante pour cette comédie dramatique qui avait déjà marqué les esprits en remportant la Palme d’or au dernier Festival de Cannes.
Réalisé avec un budget modeste de six millions de dollars, Anora raconte l’histoire d’une strip-teaseuse américaine qui tombe amoureuse d’un oligarque russe. Leur relation, teintée de passion et de contrastes sociaux, se heurte au mépris de classe de la belle-famille ultra-riche du jeune homme. Entre satire sociale et comédie romantique, le film a su séduire par son audace et son regard acéré sur les inégalités contemporaines.
Avec cette victoire éclatante, Anora confirme l’influence grandissante du Festival de Cannes comme tremplin vers les Oscars. De plus en plus de films primés sur la Croisette se retrouvent plébiscités par l’Académie, preuve d’une reconnaissance croissante du cinéma indépendant sur la scène mondiale.