Alors qu’il était prévu que plus aucun navire de croisière ne soit autorisé ni à Nice ni en rade de Villefranche-sur-Mer, la Métropole Nice Côte d'Azur revient sur sa décision. Christian Estrosi et les maires du littoral Est proposent désormais d’accueillir un bateau par jour en rade de Villefranche, sur une limite de 65 jours par an. Nice interdira seulement dans le port Lympia les navires de plus de 450 passagers.
Cette volte-face provoque une indignation des élus écologistes. "Un scandale environnemental et une honte politique", dénonce Juliette Chesnel-Le Roux, qui accuse la Métropole de céder aux pressions économiques. La décision intervient au moment où Paul Watson, défenseur des océans, est en visite sur la Côte d’Azur, ce qui renforce le sentiment de trahison chez les militants écologistes.
Le Conseil portuaire du 7 mars devra examiner ces nouvelles conditions, mais le débat s’annonce déjà explosif.