L’audience à la cour d’assises spéciale de Paris a été marquée par un moment de stupeur ce lundi. Brahim Aouissaoui, accusé de l’attentat de la basilique Notre-Dame de Nice ayant coûté la vie à trois personnes, a admis les faits. Cependant, il a cherché à expliquer son geste en invoquant les violences subies par les musulmans dans le monde.
"Oui, je reconnais les faits, mais j’ai des choses à dire", a-t-il déclaré. Il a poursuivi en dénonçant les injustices dont seraient victimes des populations musulmanes. Face à lui, le président Christophe Petiteau l’a interpellé : "Tuer trois personnes en réponse à ces violences, est-ce une justification ?" L’accusé a maintenu son discours : "Ce n’est pas permis par la loi, mais tous les jours des musulmans meurent."
Cette déclaration a suscité l’émotion dans la salle, renforçant la tension autour de ce procès. La cour doit encore approfondir l’interrogatoire pour éclaircir les motivations réelles d’Aouissaoui, tandis que les familles des victimes attendent des réponses et un verdict à la hauteur de la tragédie.