Et si l’on pouvait acheter des produits de beauté de grandes marques à prix cassés tout en luttant contre le gaspillage ? C’est le pari de Greez, une jeune entreprise française née à Chartres, qui redonne une seconde vie aux cosmétiques destinés à la poubelle.
Tubes abîmés, fins de collection ou dates courtes, les produits récupérés par Greez ne sont pas défectueux, simplement jugés invendables par les circuits classiques. « On travaille directement avec les marques. Tous les produits qu'elles mettent de côté pour des raisons esthétiques ou logistiques, on les revend sur notre plateforme », explique Noémie Arnal, cofondatrice.
Chaque semaine, Greez organise des ventes événementielles en ligne avec des remises allant de 30 à 93 %, selon l’état ou la date limite d’utilisation des produits. « Contrairement à l’alimentaire, les cosmétiques ont une durée de vie longue tant qu’ils restent fermés. Ce sont des produits neufs, jamais ouverts, donc parfaitement utilisables », précise Noémie Arnal.
Une initiative bienvenue quand on sait que quatre tonnes de cosmétiques sont jetées chaque jour en France, soit l’équivalent de 500 millions d’euros par an. Cette start-up s’inscrit donc dans une logique de consommation plus responsable, sans compromis sur la qualité selon la confondatrice de Greez.
Une bonne affaire pour les consommateurs, et un geste pour la planète. À nous désormais d’adopter de nouveaux réflexes dans nos salles de bains.