Avancée Scientifique en Australie : la Première Fécondation In Vitro chez les Kangourous
Avancée Scientifique en Australie : la Première Fécondation In Vitro chez les Kangourous
La Rédaction SmartRadioLa Rédaction SmartRadio
, 16 février 2025
00:00
01:25

Direction l'Australie, où les kangourous ont connu une avancée scientifique importante. Ces animaux emblématiques, aux grandes pattes puissantes, viennent de vivre une véritable révolution : leur première fécondation in vitro.

Une Première Mondiale pour les Marsupiaux

Oui, vous avez bien lu. Après les bébés éprouvettes chez les humains, c'est au tour des kangourous d'entrer dans l'histoire de la FIV. Le 6 février dernier, l'Agence France-Presse (AFP) a rapporté que des chercheurs de l'université du Queensland ont réussi à fabriquer des embryons de kangourous grâce à la fécondation in vitro (FIV).

La technique consiste à injecter directement un spermatozoïde dans un ovule, une opération délicate et minutieuse, réalisée pour la première fois avec succès chez ces marsupiaux.

Un Enjeu Crucial pour la Biodiversité

Mais pourquoi s'intéresser à la reproduction assistée de ces animaux ? L'Australie, bien que réputée pour sa richesse en marsupiaux, détient un triste record : celui du plus grand nombre d'extinctions de mammifères dans le monde. Les kangourous, tout comme les koalas et les diables de Tasmanie, sont des espèces très menacées.

Cette expérience vise donc à soutenir la préservation des espèces les plus vulnérables. Le chef de projet, Andres Gambini, explique que cette avancée pourrait permettre, à terme, de créer une biobanque génétique. Cette réserve d'ADN constituerait une base essentielle pour préserver la diversité génétique et assurer la survie des espèces en danger.

Un Projet à l'État Embryonnaire

Pour l'heure, la technique reste expérimentale. Les embryons créés en laboratoire n'ont pas encore donné naissance à des kangourous vivants. Mais cette prouesse ouvre des perspectives prometteuses pour la préservation de la biodiversité australienne.

Si cela ressemble à un scénario de science-fiction, c'est désormais une réalité scientifique. Une avancée qui pourrait, à long terme, s'avérer décisive dans la lutte contre l'extinction des espèces.