Bien-être : comment survivre à l’anxiété électorale?
Je ne sais pas vous, mais la période que l’on vit actuellement m’angoisse beaucoup. Entre la dissolution inattendue de l’Assemblée nationale, la montée en tensions politique, les conflits internationaux, les menaces environnementales… On pourrait facilement céder au désespoir.
Et ce n’est pas vraiment étonnant : plusieurs médias ont repris cette semaine le terme « d’anxiété électorale ». C’est Eloise Skinner, une psychothérapeute britannique spécialiste de l’anxiété, qui en décrit les symptômes : ruminations, colère, épuisement, stress, peur, angoisse… Ce bon cocktail d’émotions peut s’accompagner d’une accélération du rythme cardiaque ou d’une tension physique.
Bon, tout ça n’est pas très réjouissant.Je me suis dit que ma chronique bien-être serait donc le bon moyen d’essayer de faire redescendre cette anxiété :
Ce que je nous conseille, c’est d’appuyer sur pause. Allez, on s’accorde une heure, voire une demi-journée, pendant laquelle on se coupe des réseaux sociaux et des chaînes d’information. On ne parle pas de sujets qui fâchent avec nos proches. On s’autorise, pendant quelques temps, à ne pas penser à ce qui nous effraie. Et on se recentre sur ce qui nous fait du bien. Un repas qui nous fait plaisir, un café entre amis, un bon bain chaud ou une douche froide, une séance de sport qui nous défoule, une marche dans la nature, un fou rire, un long câlin…
Toutes ces choses vont favoriser la sécrétion d’hormones du bien-être et nous aider à réduire le taux de cortisol, d’hormones du stress, dans le cerveau. Parce qu’il est inutile de penser en boucle à notre désespoir, à notre colère et à notre angoisse. Alors, tous les jours, je nous encourage à prendre ce petit temps de répits. Parce que c’est seulement ainsi qu’on pourra prendre soin de notre santé mentale. Et c’est tout ce que je nous souhaite en ce moment.