Surmenage émotionnel : quand tout devient trop

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Vous arrive-t-il d’être constamment au bord des larmes, ou de réagir de manière disproportionnée à des sujets qui, en temps normal, ne vous toucheraient pas autant ? Ces réactions peuvent être le signe d’un surmenage émotionnel, un état qui survient lorsque les obligations familiales, sociales et professionnelles s’accumulent au point de nous submerger.

Lorsque l’on se sent débordé, il est tout à fait normal de craquer. Mais ce surmenage est à prendre au sérieux, car il peut, s’il perdure, mener à une dépression.

Comment reconnaître le surmenage émotionnel ?

Les premiers signaux sont souvent cognitifs : difficultés de concentration, troubles de la mémoire, stress intense, changements d’humeur fréquents, fatigue persistante… On peut également remarquer une baisse de l’empathie envers les autres, signe que l’on est mentalement à bout de souffle.

À ces symptômes s’ajoutent parfois des manifestations physiques : maux de tête, douleurs dorsales ou abdominales, tensions musculaires… Autant de signaux d’alarme que le corps envoie lorsque l’esprit est surchargé.

Que faire pour s’en sortir ?

La première étape consiste à demander de l’aide : consulter un médecin ou un psychologue permet de mettre des mots sur ce que l’on traverse et de trouver des solutions adaptées. Ensuite, il est essentiel de se recentrer sur soi-même : s’accorder du temps, renouer avec ses loisirs, ralentir le rythme. Le repos est primordial, tout comme le fait d’exprimer ses émotions auprès de proches de confiance.

Le surmenage émotionnel n’est pas une fatalité. En s’écoutant, en acceptant ses limites et en prenant soin de soi, il est tout à fait possible de retrouver un équilibre et de prévenir l’épuisement.