Pourquoi faire le ménage nous fait (vraiment) du bien
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Qui n’a jamais laissé traîner la vaisselle dans l’évier ou fermé les yeux sur les vêtements éparpillés dans la chambre ? Pourtant, ces petites tâches que l’on repousse volontiers auraient un impact bien plus important qu’on ne le pense sur notre bien-être.
Faire son lit, ranger le salon ou plier le linge ne se résume pas à cocher une case dans sa to-do list. Selon plusieurs spécialistes, ces gestes simples stimulent la production de dopamine, l’hormone associée au plaisir et à la motivation. Résultat : une fois cette micro-dose de satisfaction enclenchée, il devient plus facile de poursuivre sur sa lancée et d’accomplir d’autres actions que l’on redoutait.
Même lorsque l’énergie manque, se lever du canapé pour laver quelques assiettes peut suffire à remettre le corps — et l’esprit — en mouvement. Une petite victoire qui en appelle d’autres.
Certaines recherches soulignent aussi le lien étroit entre l’état de notre intérieur et celui de notre santé mentale. Une étude menée il y a une quinzaine d’années par deux psychologues américaines révélait que les personnes percevant leur maison comme encombrée ou chaotique étaient plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’épuisement. À l’inverse, un environnement perçu comme apaisant s’accompagnait d’un mieux-être psychologique.
Et c’est souvent quelque chose que l’on observe soi-même : ranger procure une sensation de contrôle, de calme, presque thérapeutique. Trier, nettoyer, organiser deviennent alors une forme d’anti-stress naturel, un moyen de remettre de l’ordre dans son esprit en même temps que dans son espace.
De quoi faire du ménage non plus une corvée… mais un véritable geste pour soi.

